Créée en 2003 par des ressortissants de la Commune rurale de Faléa aux origines sociales et profils professionnels très divers (hommes et femmes, jeunes et vieux, cadres civils et militaires, ouvriers, artisans, commerçants, étudiants, techniciens et animateurs de radio, journalistes, professionnels de la santé, juristes, enseignants, etc.), l’ARACF est une organisation indépendante et apolitique qui a pour but d’aider les populations locales à faire face à leurs problèmes économiques, sociaux et culturels.

Jusqu’en 2009, son champ d’action initial s’est développé autour du soutien aux initiatives en matière de réalisation de micro-projets (appuis aux associations de femmes dans leurs activités génératrices de revenus comme le maraîchage, la transformation des produits du cru ; l’aide aux communautés pour faciliter leur accès aux médicaments pharmaceutiques et leur approvisionnement en eau potable, etc.).

Depuis quelques mois, à l’annonce de l’implantation prochaine d’industries extractives (uranium, bauxite, cuivre…) dans la Commune, en raison des menaces que leurs activités font planer sur l’environnement et sur les droits des populations résidentes, et vu l’absence de contre-pouvoirs véritables, l’association a décidé de prendre en charge cette nouvelle problématique.

Semences ou nourriture ?

Car elle lutte pour un mode de développement où la gestion du patrimoine écologique garantira la justice, l’équité, la solidarité et, à terme, la durabilité.

L’ARACF se donne ainsi pour mission de contribuer à la protection du cadre écologique, des droits, des intérêts, de la culture et des aspirations des communautés vivant dans la Commune (autochtones et allochtones).

A cette fin, elle entend développer davantage et diversifier son expertise pour jouer, grâce aux concours de ses partenaires, plusieurs rôles à la fois :

• « watchdog » (veilleur, sentinelle)

• fournisseur indépendant d’informations aux populations concernées, au public malien et à celui d’autres pays africains, aux chercheurs et aux scientifiques, à la communauté internationale

• assistant technique des communautés dans leurs relations avec l’État et les compagnies minières et dans leurs initiatives de développement durable

• instigateur et facilitateur de la concertation, du dialogue et de la négociation entre les différents acteurs intervenant dans le cadre de l’exploitation minière.

• laboratoire de recherche, de réflexion et d’élaboration de propositions visant à :

• prévoir ou minimiser les impacts écologiques, économiques et sociaux des industries extractives

• réaliser les réparations qui s’imposent sur l’environnement après l’exploitation

• susciter, impulser et renforcer la participation des communautés dans la gestion des ressources naturelles de leur terroir (eaux, forêts, foncier, mines solides, hydrocarbures) pour garantir un développement durable (aux plans écologique, économique, social, culturel) et la promotion de leurs droits

• apporter des changements dans les politiques et les pratiques de gestion des ressources extractives, de l’environnement, singulièrement de la biodiversité afin d’en assurer l’efficacité et de permettre la participation effective de la société civile (associations, ONG, collectifs, médias, syndicats et autres organisations citoyennes)

 CONTACT : 

Adresse postale : Rue :  378  Porte : 176  Doumanzana  Commune I –  Bamako – Mali

Tél : 00223 20 77 73 / 00223 20 73 06 99

E-mail : faleadounia(at)yahoo.fr tout en minuscules